L’interview tête-à-tête avec Claude Suter


Découvrez le parcours atypique et les passions de Claude Suter, responsable tiers gérant au sein de la banque Bonhôte. De ses débuts en relations internationales à la gestion de fortune, puis à un rôle crucial dans une banque, notre invité partage son évolution professionnelle marquée par pragmatisme et créativité. Il évoque également ses loisirs entre musique et montagnes, son amour du voyage, et un moment professionnel mémorable : le sauvetage d’une entreprise de stockage d’énergie verte. Plongez dans l’histoire d’une personnalité qui a su naviguer entre différents mondes avec succès.


Qualifieriez-vous votre parcours de : A/ linéaire ou B/ atypique ?

Mon parcours est plutôt atypique. Après des études en relations internationales avec un accent sur l’histoire récente, j’ai bifurqué vers la finance, débutant en analyse pour une banque privée avant de me diriger vers la gestion de fortune.

De là, j’ai évolué vers la gestion d’un fonds d’actions, puis travaillé en tant que gérant indépendant et finalement, j’ai traversé le miroir pour devenir responsable du service des gérants indépendants au sein de notre banque. Cela fait maintenant une décennie que j’occupe ce poste, ce qui est assez inhabituel puisque la plupart des gérants indépendants tendent à ne pas retourner dans le secteur bancaire une fois qu’ils ont établi leur indépendance.


Vous considérez-vous comme quelqu’un de : A/ pragmatique ou B/ créatif ?

Je me définis comme un constructeur pragmatique qui apprécie de bâtir et développer. Lorsque j’ai pris la direction du service pour les gérants indépendants il y a dix ans, l’équipe était très restreinte.

« Ce qui m’anime c’est ce plaisir de bâtir durablement et de façon concrète »

Aujourd’hui, notre équipe de sept personnes a connu une croissance significative des actifs sous gestion. Cela a nécessité de mettre en place une structure robuste pour répondre aux demandes et assurer la conformité juridique et réglementaire. Ce qui m’anime c’est ce plaisir de bâtir durablement et de façon concrète, en restant réaliste et ancré dans la réalité.


Dans vos loisirs, êtes-vous plutôt : A/ sportif ou B/artistique ?

Je suis un adepte régulier de la course à pied, particulièrement du trail, et je me passionne plus globalement pour la randonnée en montagne.

A NE PAS MANQUER
Comment le « Swiss Finish » s’adapte-t-il face aux défis du secteur bancaire ?

En parallèle, la musique tient une place importante dans ma vie puisque je joue de la basse dans un groupe. J’ai commencé à pratiquer la basse au lycée, puis après une pause, j’ai renoué avec cet instrument il y a quelques années. Comme pour le vélo appris dans la jeunesse, la pratique revient instinctivement, même si au début les doigts peuvent un peu souffrir, surtout en jouant de la basse !


Vous considérez-vous plutôt comme : A/ voyageur ou B/ casanier ?

Je me considère comme un voyageur. J’apprécie découvrir de nouvelles cultures et paysages lors de mes voyages, mais j’aime également retrouver mon canton à mon retour.

Cela me donne l’occasion de savourer à la fois l’exploration de contrées lointaines et la beauté de ma région natale. Voyager m’offre le plaisir de la découverte et le bonheur de revenir apprécier les charmes locaux avec un regard renouvelé.


Quel est votre meilleur souvenir professionnel ?

Un moment professionnel qui me tient vraiment à cœur est celui où j’ai réussi à sauver une entreprise régionale opérant dans le secteur du stockage d’énergie verte de la faillite. Il ne restait que quelques heures avant la déclaration officielle de faillite de l’entreprise, et nous avons trouvé la solution qui a permis de préserver une centaine d’emplois.

« Un moment professionnel qui me tient vraiment à cœur est celui où j’ai réussi à sauver une entreprise régionale »

Ce fut un moment intense, exacerbé par l’urgence de la situation : la société, cotée en bourse, aurait dû annoncer sa faillite le lendemain matin. Mais durant la nuit, nous avons élaboré une solution pour sauver l’entreprise, qui est, à ce jour, toujours en activité.

Ce fut une grande source de satisfaction personnelle et a confirmé ma conviction que cette entreprise méritait d’être sauvée. Cela constitue un grand souvenir, très symbolique pour moi.

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