Multi family offices, une trentaine d’acteurs sur la place monégasque

La Jeune Chambre Economique de Monaco (JCEM) a organisé hier matin au Méridien son troisième petit-déjeuner conférence pour dresser le bilan plus de cinq ans après la loi sur les multi family offices (MFO). Deuxième pays à avoir légiféré sur le sujet, la Principauté compte actuellement une trentaine de ces structures, centralisant la gestion et assurant la pérennité du patrimoine et des affaires de leurs clients, sur le territoire.

« Il est pertinent de mettre en lumière les multi family offices cinq ans après la création de la loi sur cette profession », a introduit Mélanie Dupuy, présidente de la JCEM, lors de la présentation de la thématique du jour au public présent en masse au sein de l’hôtel du Larvotto. Jean Castellini, conseiller de gouvernement-ministre des Finances et de l’Economie, a rappelé pour sa part que « les premiers travaux du Conseil national en concertation avec les équipes gouvernementales remontaient à 2013 », avant d’évoquer les objectifs principaux de la loi 1439 de décembre 2016 portant création de l’activité« Le texte avait pour objet de reconnaître l’existence d’une activité nouvelle multi family office consistant à fournir des conseils et services de nature patrimoniale et financière à des personnes physiques, à des familles ou à des entités juridiques appartenant à ces personnes physiques ou familles », a-t-il indiqué.

Une « cohabitation » avec les single family office

Jean Castellini a ensuite précisé qu’il existait « deux types de multi family offices : l’un de conseil, qui ne délivre pas de services de gestion financière et l’autre, qui en fournit, nécessitant la délivrance d’un agrément de la commission de contrôle des activités financières », soumis donc à la loi 1338 de septembre 2007 sur les activités financières. Le ministre des Finances et de l’Economie a également souligné les complémentarités avec les single family offices, qui sont des structures de gestion patrimoniale servant les intérêts d’une seule famille. « Les deux cohabitent de manière harmonieuse sur le territoire. Les single family offices sont attractives à partir d’un certain niveau de fortune, on évoquait quelques centaines de millions d’euros à l’époque », a-t-il clarifié. Puis, avant de laisser la parole à Aurore Shaki, fondatrice et CEO de Monaco United Advisors, l’une des premières MFO sur le territoire, Jean Castellini a conclu que cette profession était « très adaptée à la place financière monégasque et qu’elle avait attiré des résidents de haut niveau qui contribuent à de nombreuses activités ».

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